Pause nostalgique dans ce monde de truant
Un hasard ne vient jamais seul? C'est bien ça l'expression où je m'emmèle les pinceaux. J'avoue que je ne sais plus trop parler français quelque fois (je ne dis pas pour autant que je sais parler anglais... Accordons-nous sur un "langage indéterminé") et me plaît à inventer des mots sortant de mon chapeau magique.
Mais les enfants ne vous méprenez pas, ce n'est pour autant pas l'heure de passer en visite à Poudlard. Nope! Ce serait plus l'heure de la nostalgie britannique, ou comme qui dirait, le début de ma crise existentielle du, et accrochez-vous bien: "mes garçons me manquuuuuuuuuuuuent". Rhâ ça faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé de mes petits rouquins, pas vrai?
Quel chapitre récurrent! Je sais!
Aujourd'hui étant le septième anniversaire de mon chouchou, je lui ai donc envoyé un mail magnifiquement décoré de gâteaux d'anniversaires & de Thomas le train à une birthday party. Et puis, plus tard dans l'après-midi, j'ai eu l'honneur de recevoir quelques photos du matin-même, et de la vue du jardin, "ma" chienne jouant nonchalamment dans cette immennnnnnse prairie s'étendant à perte de vue. Je m'exclame car oui, à la vue de ses images, non seulement j'ai pu étouffer des "qu'ils ont grandiiiiiiiiiiiiiiiii ouin, ouin", mais aussi des "oooooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuahbadabada, la nouvelle maison a l'air trop bien méga géniale"! Car oui, je vous avais pas dit? Ils ont déménagé il y a quelques mois... dans une maison d'époque du XIXème façon manoir... tout près de Bath...ma ville préférée...
J'dis ça, j'dis rien! (mais je garde un sourire malin, perfide que je suis)
Mais alors non, non je ne peux pas prendre mes cliques et mes claques et débarquer pour me la jouer à la Mary Poppins encore une fois. Déjà parce que, je l'aime aussi, ma petite actuelle! Et aussi parce que ce serait laisser ses parents en mauvaise posture. Mais surtout, parce que j'avais juré que je ne me contentais plus que des "visites amicales" chez eux. C'est en effet bien beau d'être nostalgique, mais la vérité, c'est que la conscience est une chose bien mesquine, voire même cruelle si on lui obéit. Elle ne nous laisse que les bons côtés de séjours qui n'étaient pas sur le coup roses et doux. D'accord, c'est merveilleux de se souvenir de nos crises de fous rires à parler français en lisant Dora, le soir, avant de leur dire bonne nuit. Ou des promenades dans les champs avec ou sans les marmots. Ou du pique-nique dans une tente improvisée en plein milieu du salon parce qu'il pleuvait dehors. Faut aussi se rappeler du papier-toilette usagé qui traînait par terre, de la quantité de pâtes engloutie pour cause de flemmardise aiguë à faire les courses, le calvaire du bain, des séances de jeux dans le salon, et l'ennui aussi. Oui, oui, tout ça!
Tout ça pour dire que je suis finalement bien avec mon irlandais de bébé, et que je m'accorderai sans doute un petit week-end sur l'île voisine moi. Une affaire à suivre...
En attendant laissez-moi vous dire qu'une semaine de vacances à Mid', c'était bien suffisant. Pour les prochaines, je vais devoir sérieusement faire attention aux finances si je ne veux pas dépérir. En même temps, grâce à tout ce temps libre et à un frigo un peu trop rempli par mes bons soins je l'admets (...avec des tas de choses dont je n'avais pas vu la couleur depuis des mois comme de la vraie viande, de la crème liquide, des gâteaux, de la glace, du fromage de chèvre....), eh bien je me suis trouvé de sacrés dons culinaires moi (ben quoi, c'est vrai). Alors ok, je me suis fendue la poire étant donné ma flagrante incapacité à cuisiner pour une seule personne (quand y en a pour une, y en a pour six après tout!), mais quand même, ça fait du bien de manger comme par chez moi, sans viande de soja ni mayonnaise dans l'assiette!
'Puis sinon, demain on fête mes cinq mois en terre hostile (qui l'eût cru?), et mes deux mois restant. Vais tenir bon. Cependant, voici en cadeau exclusif, la magnificence de la rue où j'attends le bus (et où je me fais attaquer par des corbeaux par la même occasion... TRUE STORY!!!). Mid' la cité où il fait toujours bon vivre.
Ah oui, et je voulais ajouter que si un jour vous venez en Irlande, allez directement à Galway.
(et là, quand je veux charger les belles photos, ça veut plus marcher évidemment!)
Quant à moi je m'en retourne à ma recherche des leprechauns aux pieds des arcs-en-ciel. (? D'où je sors ça moi?)
Ami lecteur, sois heureux de cet article mais ne vomis pas trop de joie stp. ça me ferait mal pour le clavier de ton ordinateur, alors, si tu n'arrives pas à te retenir, aie la décence de prendre ton sol pour cible.
En vous remer-ki-ant! ;)