Le pire est derrière nous

25 février 2011

Fin des vacances! Yahooooooo! Fin de la semaine surtout!

Tout va bien en ce vendredi, comme souvent le vendredi, comme jamais les lundis. Je ne vais pas aller jusqu'à vous sortir la célèbre chanson de la grande Lorie: ça y est c'est le week-ennnnnnnnd, vive les supers week-ennnnnnnnnnds! (Et vous l'avez dans la tête maintenant, nan?)

Mon petit coup dépressif haineux contre cette famille dont je n'ai vu que les défauts cette semaine est passé. Mais faut pas crier victoire trop vite, ça va revenir.

Et ce matin, alors que les enfants ont fait leur petit-déj tout seul le moyen a fait son petit-déj et celui de sa soeur, qu'ils sont restés calmes et silencieux dans la joie et l'harmonie, que la petite est venue me voir dans la cuisine, je me suis dit, je me suis dit que quand même, c'était pas vraiment des gens monstrueux. Ni des enfants.

ça m'a donné envie de dresser la liste du pourquoi ça ne sert à rien de changer de famille. Car hier, j'ai pris contact avec plusieurs nouvelles... et le pire c'est que ça a marché.

Déjà, je suis loin de me tuer au travail. J'ai beaucoup de temps libre, et je suis extrêment bien payée pour (et là, j'entends, par rapport au salaire de base! Pas la peine de se moquer de mon salaire, gens qui ont un vrai travail, ou un vrai chômage... ;) ). Et puis, ils sont bien honnêtes, c'est plutôt moi qui les arnaque, pauvres gens. En même temps, j'ai pas décidé de m'auto-engager donc, si je suis là, c'est qu'ils ont quand même besoin de moi (à l'occasion quoi!)

J'ai des heures off surprises, et peut-être même qu'un jour où je voudrai partir en long week-end, ce sera facile de s'arranger. (l'avantage d'avoir la mère 2j3j/5 à la maison finalement).

Ensuite, même s'ils ont tous leurs humeurs plus ou moins extrêmes, il arrive, quand nous sommes tous coordonnés, de passer de bons moments. Si, si.

Les batailles pour avoir la SDB reste exceptionnelles.

La mère cuisine bien, et sait remplir le frigo/placards de choses qui dépendent de la survie du moral.

La maison n'est pas si mal placée. C'est calme, c'est safe (perds mes mots en français) moi dis donc). J'ai mon bus pas cher, toutes les 15mn. J'ai mon centra à deux pas (NB: ceci est un supermarché).

J'ai une magnifique connexion internet dans ma chambre (bah oui, c'est important).

Il ne faut pas non plus oublier qu'à chaque fois, on passe sa vie à râler, et puis après coup on se dit "c'était bien quand même" à la limite de la nostalgie.

Alala. Tout a ses avatanges et ses inconvénients. Tout sera exagéré plus tard dans mes mémoires. "Une famille monstrueusement sale, des yétis avec des poils partout dans la SDB, mangeant 10kg de pain par jour sans jamais faire attention aux miettes. De vrais goinffres. Des caractères insuportables"... "Une maison petite, mais chaleureuse, avec une vue sur une coline avec des vaches (j'oublie de vous parler de l'usine là), des enfants avec un certain humour, assez intelligents, plutôt attachants. A Cork center, si, si. Une vie paisible"...

Bon, aujourd'hui c'est la grosse journée entre nous. On prend le bus tous les trois, on va au ciné tous les trois, on va bouffer des bonbons tous les trois, on va au resto fastfood tous les trois, on va rentrer tous les trois, et Papa-Macho n'aura qu'à se faire son propre mangé! Non mais!

Souhaitez-moi de ne pas en perdre un en route, et de ne pas vivre une crise de caprices, roulades au sol et hurlements...